Le CYPRÈS d'Italie (Cupressus sempervirens) a des branches ramassées si près de son tronc central - pilier, qu'on peine à y voir à travers. Cette concentration du feuillage associée à une silhouette nettement élancée dans une immuable verticalité le signent dans son identité.
Il provoque ainsi des impressions d'austérité, de réalisme, de présence sérieuse et concentrée, il se manifeste tel un repère dans le paysage, une référence… qui le plus souvent est perçue rassurante. C'est pourquoi dans et autour des cimetières il préserve la dimension sacrée de la mort, et par sa présence le long des anciennes routes d'Italie, il souligne les tracés du trafic séculaire.

Dans les familles biochimiques des huiles essentielles nous pouvons grosso-modo distinguer deux groupes: celles qui contiennent de l'oxygène (la présence de l'oxygène donne une grande diversité de fonctions dynamiques aux molécules) et celles qui n'en contiennent pas, que l'on appelle des chaînes d'hydrocarbure (hydro ≡ hydrogène et carbure ≡ carbone). Ces dernières révèlent la structure, la charpente des molécules biochimiques, la partie «sèche» d'une composition. Notre cyprès en contient plus de 85% soulignant ainsi sa polarité masculine dans ses éléments air et terre… mais peu d'O.